L’année 2024 a été riche en évolutions pour le secteur immobilier québécois, marquée par des changements économiques et sociaux majeurs. Alors que le marché se stabilise après une période de fluctuations, de nouvelles tendances redéfinissent les priorités des promoteurs, investisseurs et acheteurs. Voici un bilan des faits saillants et un aperçu des prévisions pour 2025.
La diminution du taux directeur de la Banque du Canada, entraînant une baisse des taux hypothécaires, s'est imposée comme l'une des tendances majeures de l'année. Stable à 5 % pendant plusieurs mois, le taux directeur a entamé une descente progressive en juin 2024, atteignant 3,25 % en décembre après cinq réductions successives.
Avec la hausse du coût de la vie, la demande pour des habitations accessibles a explosé. Plusieurs initiatives ont vu le jour pour améliorer l’accessibilité, notamment des partenariats entre les gouvernements et les OBNL. Ce segment du marché a aussi suscité un intérêt croissant du côté des promoteurs privés.
Les enjeux environnementaux et sociaux influencent de plus en plus les décisions des promoteurs et investisseurs. Les projets immobiliers intègrent davantage de pratiques durables, avec une réduction de l’empreinte carbone et une attention accrue aux infrastructures résilientes face aux changements climatiques.
Face aux prix élevés à Montréal, de nombreux acheteurs se tournent vers les régions où les options sont plus abordables. Le télétravail continue de favoriser cette tendance, tandis que les jeunes professionnels restent attirés par les grandes villes pour leur proximité avec les services et les transports en commun.
L’innovation technologique transforme les attentes des acheteurs et des locataires immobiliers, faisant de la domotique, des énergies renouvelables et des solutions de sécurité avancées des incontournables. Ces technologies rehaussent l’efficacité énergétique tout en optimisant l’expérience utilisateur.
Parallèlement, les outils numériques tels que les applications de création de plans 3D et les vidéos immersives révolutionnent la manière de concevoir et de commercialiser les projets immobiliers. Les réseaux sociaux, de leur côté, s’imposent comme des vitrines dynamiques pour mettre en valeur les propriétés de façon captivante et engageante.
Ces immeubles combinent espaces verts, services communautaires et commerces de proximité pour répondre aux attentes des familles et jeunes professionnels. Les villes de Laval et Québec sont en tête avec des investissements importants dans des quartiers axés sur la mobilité durable et la mixité sociale.
Soutenus par des incitatifs gouvernementaux, les projets de logements abordables attirent des promoteurs privés et publics. Les partenariats avec des OBNL se multiplient pour répondre à la demande croissante.
Bien que les mises en chantier aient légèrement augmenté en 2024, des restrictions comme les moratoires sur le dézonage à Sherbrooke et Lévis freinent la croissance. Les gouvernements devront intensifier leurs efforts pour pallier à la demande et au manque de propriétés disponibles.
Les immeubles anciens représentent un potentiel important avec les subventions pour la transition énergétique. Moderniser ces bâtiments pour répondre aux normes actuelles peut offrir un retour sur investissement attractif.
La croissance des infrastructures et la popularité du télétravail ouvrent des opportunités dans des zones autrefois sous-estimées.
Les projets combinant un volet résidentiel, commercial et communautaire permettent de diversifier les revenus tout en répondant aux besoins variés de la population.
Alors que 2025 débute, le marché immobilier québécois s’annonce comme une période stratégique. Les acteurs capables d’innover et de s’adapter aux attentes des consommateurs tireront parti des tendances émergentes. Que vous soyez investisseur, promoteur ou acheteur immobilier, il est essentiel de rester informé pour saisir les opportunités dans ce marché en constante mutation.
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